12.12.2001
Aujourd’hui c’était dessiner plutôt qu’écrire, me voir si maladroit avec un stylo me décourage. Un dessin plutôt qu’une histoire. Je le répète à chaque fois, comme si j’avais oublié, au début c’est pas bien, c’est même raté avant d’avoir commencé, mais tu sais plus tard, avec du recul. En faite avec de l’oublie, tu trouveras ça incroyable d’avoir fait ce dessin. Je vais bientôt sortir du café. Au comptoir une femme respire de grande bouffée de cigarette, personne ne m’as parlé. Être invisible c’est bien. Je raconterai bien une histoire avec cette fille. Vincent, notes.
Un roman aussi
Brooklyn Follies de Paul AUSTER
Nathan Glass a soixante ans. Un divorce, un cancer en rémission, trente ans de carrière dans une compagnie d’assurances à Manhattan et une certaine solitude qui ne l’empêche pas d’aborder le dernier versant de son existence avec sérénité.
Chaque jour, Brooklyn et ses habitants le séduisent davantage, il prend ses habitudes, tombe sous le charme d’une serveuse et décide de faire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses faiblesses de langage, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu’il a croisés, rencontrés ou aimés.
Septembre, 2005 / 11,5 x 21,7 / 368 pages
traduit de l’américain par : Christine LE BOEUF